Comment j’ai rencontré Thomas ?

J’ai connu Thomas lors de mes premières soirées privées parisiennes, aux alentours de 2009 je pense. Lui était déjà bien ancré dans le système musical parisien et moi, je débarquais dans ce milieu où mon passé professionnel du sud était inexistant et de toute façon, il fallait faire ses preuves…

C’est le premier musicien qui m’a expliqué, lors du repas précédent une de mes premières soirées privées, avenue Georges V à Paris, que si je ne voulais pas jouer James Brown à fond la caisse car je trouvais que ça groovait pas, il fallait absolument pas que je fasse ce boulot là… Il m’a résumé la chose en m’expliquant que tout serait joué vite et fort. Avec le recul, je peux vous confirmer qu’il avait raison…

Au fur et à mesure que le temps passait, je me suis aperçu que ce musicien faisait pas mal de choses et ne se laissait pas vivre sur ses cachets de soirées privées. Un profil de musicien que j’avais énormément recherché dans le passé et que fut un temps, j’avais trouvé très rare…

Il créait des groupes, composait de la musique et ces groupes pouvaient être de styles très variés, du power trio rock au projet de chanson jazz. Il avait aussi un oeil avisé sur l’image et la vidéo, etc. En gros il était très productif et je le regardais avec respect. Je me demande même s’il n’est pas un peu hyperactif !

Durant ces années, il a aussi fait appel à mes services pour différentes soirées et notamment le projet Kim Colett qui est la cause de cette discussion aujourd’hui.